top of page

  Koffi Quashie, togolais de nationalité, est né à Douala au Cameroun d’un père togolais et d’une mère camerounaise. Issu d’une famille très pauvre, Koffi, élevé seul par son père, découvre la musique dès son enfance par le biais d’un orchestre qui répète régulièrement juste en face de la maison familiale.

 

  Cette passion grandissante pour la musique s’ impose à lui comme une évidence vers

l’âge de 13 ans quand il essaye de chanter les chansons de Nat King Cole, Ray Charles ou Steevie Wonder, sa plus grande influence.

 

  A cette même époque, Koffi débute alors comme chanteur semi-professionnel  à Lomé et découvre la salsa. Il évolue au sein des groupes « Afro Cubano Â» et « Los muchachos Â» qui appartenaient au très grand trompettiste togolais feu Bob Essien. Il joue ainsi dans les boites de nuit les plus populaires de la capitale AMBIANCE, WATOUSSI, LE REVE….

 

  En 1966, cet interprète prometteur a le privilège, grâce au guitariste Léon Améga, de chanter en première partie du concert de la plus grande diva de la chanson internationale togolaise, la chanteuse Bella Bello. Il y interprète « Le Pénitencier » de Johnny Hallyday.

  Deux ans plus tard, Koffi quitte l’ orchestre de Bob Essien pour jouer avec le célèbre groupe Los Huerfanos avec lequel il effectue plusieurs voyages initiatiques au Ghana.

 

  En 1970, Koffi quitte le Togo avec deux amis musiciens pour la Côte d’ Ivoire où il devient professionnel et joue dans les discothèques comme la Boule Noire, le Papagayo, le Q Club, le Bon Vieux Temps, avant de devenir le chanteur et chef d’ orchestre du groupe le Quintette Vaudou. Il joue alors avec de grands chanteurs ivoiriens comme François Lougah, Jimmy Yacinthe, Bayi Spinto, Ernesto Djédjé et  voyage avec le groupe au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

 

  En 1973, Koffi revient seul en Côte d’ Ivoire et a la chance d’ intégrer l’orchestre prestigieux du Club Med d’ Assouindé, qui est très prisé par tous les musiciens de l’époque, en tant que chanteur puis chef d’ orchestre. En 1978, il a le privilège de faire

une apparition dans le célèbre film français Les Bronzés, de Patrice Lecomte dont le lieu de tournage se déroule dans le village vacances.

 

  Puis en 1981, Koffi décide de partir pour la France afin de faire évoluer sa carrière artistique. Il  débarque à Paris, ne connait personne et se retrouve bientôt à la rue. Il est obligé de faire la manche.

Toujours rempli d’ espoir, il s’ accroche à ses rêves, remonte la pente et finit par réaliser

en tant qu’ auteur, compositeur, arrangeur et interprète un premier album d’ influence africaine, « Do Nkou Djignè Â» interprété dans sa langue d’ origine, l’ une des plus anciennes au monde, l’ Ewé. Il continue à produire d’ autres titres et deux ans plus tard, se met à composer et écrire en français.

 

  Aujourd’hui, Koffi revient à ses premières amours avec un nouveau single d’influence salsa chanté en Ewé et écrit, composé et produit par lui même « Mi Ga Fan Vio Â». Toujours aussi enthousiaste malgré le temps qui passe, Koffi y explique que la mort n’est que la continuité de la vie sous une autre forme donc « Mi Ga Fan Vio Â» (ne pleurez pas) comme il le chante à qui veut l’ entendre !

 

Découvrir l’univers atypique de Koffi Quashie, cet artiste aux multiples facettes, c’ est faire l’ expérience d’ un voyage musical original et sans frontière où se mêlent rythmes cubains et musique africaine traditionnelle.

Bio

bottom of page